Les autorités mauritaniennes ont lancé « une campagne contre les comportements nuisibles » ce jeudi 11 août. Le coup d’envoi de cette manifestation a été matérialisée par une réunion sous la présidence du wali de Nouakchott Ouest, Abderahmane ould El Hassen, en présence des autorités administratives, des chefs de services régionaux et des représentants de la société civile évoluant dans le domaine de la lutte contre les comportements incriminés, rapporte l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI).
Intervenant au cours de la rencontre, le wali de Nouakchott Ouest s’est référé aux prescriptions de l’Islam pour mettre en évidence le caractère nocif et l’interdiction desdits comportements.
Toutefois, au-delà de l’information relative au lancement de cette campagne, on s’interroge sur son véritable contenu et quels sont les faits et gestes constituant « des comportements nuisibles ».
S’agit-il des problèmes liés à la gouvernance et la gestion des affaires publiques (tribalisme, népotisme, corruption, prévarication et détournement de deniers publics) ?
La campagne viserait-elle les multiples problèmes et goulots qui étranglent la société mauritanienne ?
Porterait-elle sur tous ces aspects à la fois ?
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.