Procéder à une extension de la ville de N’Beika est l’unique alternative, raisonnable et durable aux populations de la ville pour en finir avec les inondations récurrentes comme celles qu’elle vient de vivre, il y a quelques jours, a estimé l’ex-édile de cette ville, Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall (Ghrini)
C’est pourquoi, au début de son mandat à la tête de la commune (2013 – 2018), il avait lancé le projet d’extension et de modernisation de la ville. Des aménagements en infrastructures de viabilisation avaient été réalisés sur le site de recasement, situé à l’entrée de ville, en venant de Moudjéria. Des familles s’y sont installées, elles disposent, entre autres, d’une école et d’une moquée. Le projet était très avancé mais il a été abandonné depuis le départ de l’ex-maire. Les populations espèrent qu’avec les inondations que la ville vient de connaître, ce projet sera réactivé et achevé au grand bénéfice des populations de la Tamurt N’Aj. A quelque chose malheur est bon, diront certains. Le dernier conseil des ministres a adopté des projets d’aménagement ((lotissements) de certaines localités du pays. N’Beika pourra suivre.
La nouvelle ville est située sur un site sablonneux très élevé par rapport au lit de l’oued sur lequel certains habitants de la ville ont érigé leur maison. On connait les conséquences.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.