La Mauritanie a été élue mercredi dernier (6 juillet), au Comité Intergouvernemental pour la Sauvegarde du Patrimoine Mondial Immatériel de l’UNESCO, avec 82 voix contre 70 à l’Irak, pour occuper l’unique siège vacant du groupe B (arabe).
Cette élection est le fruit d’une intense campagne de promotion de la candidature de la patrie du million de poètes, menée par l’ambassadeur Cheikh ould Nenni, soutenu par tout le groupe africain et une bonne partie des pays arabes, européens, asiatiques et latino-américains.
Le comité Intergouvernemental pour la Sauvegarde du Patrimoine Mondial Immatériel de l’UNESCO vise « à promouvoir les objectifs de la Convention Mondiale relative à la protection du patrimoine immatériel, donner aux gouvernements des conseils sur les meilleures pratiques dans ce domaine et faire toutes les recommandations utiles».
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?