Première sortie médiatique de Biram Dah Abeid, leader de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) depuis l’échec du projet de dialogue national.
S’adressant à la presse lundi, le leader Abolitionniste a exprimé sa profonde déception vis à vis du pouvoir de Mohamed Cheikh El Ghazouani, dont les premiers pas, marqués par la concertation avec ses opposants, avaient suscité un réel de décrispation durable d’un climat politique, en tension permanente pendant la décennie Aziz.
Le député a dénoncé le retour de la violence politique, suite à l’interdiction de la caravane de son mouvement à Atar, il y a quelques mois.
BDA a par la suite dénoncé la décision du gouvernement engageant le pays dans un processus électoral unilatéral à travers lequel il est juge et partie, au détriment d’une institution de contrôle indépendante.
Il a enfin rendu le pouvoir responsable de l’échec du dialogue, du fait des manoeuvres de certains hauts responsables dont la carrière est conditionnée par une rente tirée de la tension politique permanente entre pouvoir et opposition.
BDA a appelé à l’unité de l’opposition, pour rendre possible l’alternance en Mauritanie.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.