L’ambassadeur des Etats d’Amérique (USA) en Mauritanie, Larry André E.JR, a encouragé le gouvernement mauritanien a poursuivre son action de lutte contre l’esclavage et ses séquelles, dans une déclaration faite mercredi soir à Nouakchott.
Le diplomate qui sortait d’une entrevue de plus d’une d’horloge avec maître Sidi Mohamed Ould Maham, président de l’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité « a apprécié les progrès dans ce domaine à travers les actions visant l’éradication entreprises par les autorités au cours des dernières années ».
Cependant, il estime « qu’il reste encore beaucoup à faire et encourage le gouvernement à accentuer et approfondir les réformes ».
Le diplomate américain a notamment souhaité la mobilisation de tous : autorités gouvernementales, société civile, personnalités religieuses et leaders d’opinion pour « mettre fin à une injustice de l’histoire ».
Aboli par plusieurs textes et criminalisé à travers la constitution en 2012, le phénomène traditionnel de l’esclavage reste un sujet de vive polémique en Mauritanie, en dépit de l’annonce de l’adoption en mars 2014, d’une feuille de route pour l’éradication définitive.
Les autorités admettent la survivance de « séquelles » pendant que les ONG antiesclavagistes, dont certains des militants sont actuellement emprisonnés, dénoncent une pratique « couverte par l’impunité ».
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !