Meurtre au marché Maroc
Dimanche 27 Juin vers midi, un homme qui semble avoir la soixante-dizaine, gardien de magasin de son état, scrute les passants dans les allées du fameux marché de légumes de Nouakchott, communément appelé« marché Maroc »en raison de sa proximité avec la mosquée marocaine et le Centre culturel du royaume-frère. L'homme qui semble chercher quelqu'un aperçoit un jeune homme d'apparence étrangère, le hèle et engage une chaude discussion avec lui. Cet échange se transforme en bagarre sans que personne n'intervienne. Le jeune homme commence à bien cogner son aîné. Celui-ci sort soudain un pistolet et tire mortellement sur son antagoniste qui tombe en sang. Né en 1948 à Barkéol, le tueur mauritanien s’appelle Mohamed Mahmoud ould Mohamed. Agée de vingt ans, la victime est un jeune charretier malien dénommé Dakoura Demba Madim. Le téléphone de Mohamed Mahmoud s’est fait subtiliser deux jours plus tôt dans sa loge de gardien. Une caméra de surveillance a enregistré l'image du voleur. Ses traits ressemblent à ceux du jeune malien : cela a suffi pour provoquer la bagarre et le drame qui l’a conclue. Alors que l'ambulance et la police tardaient à venir, un groupe de maliens a essayé d'attaquer Mohamed Mahmoud en représailles et celui-ci a tiré en l'air pour les faire fuir. Se rendant sans résistance aux policiers, il a remis spontanément son arme à ces derniers.
Les stupéfiants de retour à Mellah
Comme relaté dans une de nos éditions passées, la BRB de la wilaya-Sud et le commissariat anti-drogue ont accompli un travail remarquable en démantelant des réseaux de trafic de drogue qui opéraient au secteur 5 de Mellah, entre le carrefour Dimi, celui de l'Adrar et l'épicerie Kelchi. Le fameux dealer Hammad a été alors écroué en compagnie de quelques-uns de ses sbires. Mais Papa, un de ses lieutenants, a pu échapper à la taule en exhibant un faux dossier médical le présentant atteint de troubles neurologiques. Les réseaux de distribution ont repris, se plaignent les habitants de ces quartiers qui craignent pour leurs enfants. Papa distribue comme il veut sa camelote et encaisse l'argent pour le compte de son chef emprisonné.
Istanbul en détresse
Istanbul, un quartier de Tarhil, vivait, le trimestre dernier, une période de relative sécurité. On avait saisi les autorités sur sa situation inquiétante, la police et la garde avaient redoublé d'efforts et cela avait apporté quelque fruit. Mais les patrouilles se sont petit à petit raréfiées les quinze derniers jours. Elles ne circulaient désormais qu'au début de la nuit, laissant le champ libre aux malfaiteurs qui opèrent librement aux heures plus tardives. Le quartier a donc connu tout dernièrement de nouveaux cambriolages et vols. Des passants ont été braqués et agressés. Personne n'ose plus mettre le nez dehors en ce quartier périphérique dès la tombée de la nuit.
Mosy