Un atelier de plaidoyer auprès des autorités pour un appui technique dans la mise en œuvre des plans d’actions des réseaux s’est tenu mardi 14 juin, dans la salle de conférence de la commune de Sebkha. Cette rencontre était organisée par l’ONG Actions, en collaboration avec Save Children dans le cadre du projet OSC II : une société civile renforcée pour promouvoir les droits des enfants à travers les activités de cohésion sociale. Il s’agissait de mener à travers cette rencontre un plaidoyer auprès des autorités dans le but d’accompagner les réseaux dans la mise en œuvre de plans d’actions trimestriels.
Les participants ont discuté des voies et moyens pour trouver des stratégies pour la pérennisation des réseaux. Ils ont demandé une plus grande compréhension et collaboration des autorités départementales après s’être félicité de l’appui et de la disponibilité des différentes communes de la capitale. Des pistes de réflexion ont été explorées par les participants notamment dans l’élaboration de stratégies et d’outils à mettre en place pour la bonne exécution des plans d’actions trimestriels et la pérennisation du projet. Les participants ont incité les acteurs à plus d’engagements, à des synergies de collaboration entre OSC au niveau d’une même wilaya.Les participants se sont félicités des résultats probants enregistrés durant le projet OSC II et se sont engagés à résorber les lacunes décelées dans leurs structures. Mettant à profit les points forts notés, ils projettent de pérenniser les acquis.Les participants se sont félicités des résultats probants enregistrés durant le projet OSC II et se sont engagés à résorber les lacunes décelées dans leurs structures. Mettant à profit les points forts notés, ils projettent de pérenniser les acquis.
Des représentants des directions régionales de la jeunesse, des affaires sociales, des responsables techniques de différentes communes de Nouakchott (Arafat,Toujounnine, Sebkha, Tevragh Zeïna et Dar Naïm), des représentants des trois réseaux d’organisation de la société civile des trois wilaya de Nouakchott ont pris part à cet atelier. Pour Mme Houlemata Diagana, cheffe adjointe de projets :’’ A quelques mois de la fin du projet, l’ong Actions avait jugé nécessaire de réunir autour d’une même table les autorités communales et départementales et les responsables de réseaux. Mais aussi de permettre de mener un plaidoyer pour la pérennité des actions engagées notamment la mise en œuvre des plans d’actions des réseaux. Avec les acquis enregistrés, les différents réseaux devront continuer à mener leurs actions à la fin du projet’’. Abondant dans le même sens, Mme Aïssata Ba, cheffe de projet à Save Children juge important de s’appuyer sur la franche collaboration des autorités pour pouvoir permettre une continuité du projet qui prend fin le 31 août prochain’’.
La présentation du projet OSC II et ses réalisations a permis de relever un ‘’manque d’organisation des associations, leur faible capacité technique et financière’’.
L’objectif général était de ‘’promouvoir les droits des enfants et des jeunes à travers des activités de cohésion sociale et de citoyenneté’’. Ce projet a permis la structuration et la mise en œuvre de quarante OSC de niveau 1. Mais aussi de renforcer les capacités de quarante OSC à Nouadhibou et Nouakchott. Et de soutenir le financement de trente OSC de niveau 1 afin qu’elles puissent œuvrer en faveur de la cohésion sociale notamment à travers la mise en place d’activités culturelles, sportives, et l’éducation à la citoyenneté. 3200 enfants (jeunes filles et garçons) ont bénéficié de ce projet.
Par ailleurs, un cycle de gestion de l’organisation administrative et financière d’une organisation, des cycles de formation thématique sur la participation de l’enfant, l’équité de genre ont été organisés.
Neuf journées visant à sensibiliser les populations à la cohésion sociale et à la citoyenneté à travers les activités culturelles, de loisirs et sportifs ont été organisées. Mettant à profit cette occasion, Mme Yagharé Soumaré secrétaire générale de l’ONG Actions a rappelé l’importance de la cohésion sociale en Mauritanie dans un contexte où on enregistre un repli identitaire, tribal ou régional. Récusant la haine en prônant une coexistence pacifique, une harmonie des cœurs, Mme Soumaré a assuré que nous n’aurons la chance qu’étant ensemble appelant ainsi à la prise en compte des thématiques de paix et de sécurité.