Devant des robinets à sec et des charretiers, vendeurs d’eau qui font dans la surenchère, les populations de plusieurs quartiers de la commune de Riad, situés dans les PK 9 et 10, ne savent plus à quels saints se vouer.
Le liquide vital, qui coulait dans les robinets très tard soir, a désormais complètement disparu. Il est devenu une véritable Arlésienne, laissant les populations dans le désarroi et à la merci de la cupidité des charretiers.
Un calvaire dont personne ne semble connaitre à la date de la fin, alors que la SNDE ne fournit aucune explication à ce sujet.
Une crise de l’eau qui vient s’ajouter à la spirale de hausse des prix de toutes les denrées de première nécessité, avec les
conséquences sur l’élargissement du cercle de la misère, mais aussi
les problèmes d’hygiène et de santé inhérents au manque d’eau potable.