Le projet UNFPA/Japon pour l’Appui à la santé maternelle a permis d’enregistrer des hausses dans le nombre des consultations prénatales (CPN) et des accouchements assistés (AA), a laissé entendre le  DRASS du Guidimakha, Dr.Tandia Yacouba. Ce qui a considérablement réduit les grossesses à risques et les décès maternels. Ainsi, de 218 décès en 2013, le chiffre est tombé à 19 en 2014.

 Que cela soit à Agweïnit, ou à Tachott, le personnel de santé tout comme les femmes bénéficiaires ont exprimé leurs satisfactions à la mission du Projet UNFPA/Japon pour l’Appui à la santé maternelle dans les Wilayas les plus vulnérables Pour les chefs de postes, Bocar Sogo, infirmier d’Etat à Tachott et son collègue d’Agweinit, Moussa Kane, le constat est le même. « Les structures sanitaires enregistrent un plus grand taux de fréquentation », ont-ils témoigné, soulignant l’extraordinaire changement de comportement qu’ils ont constaté au niveau des populations les plus conservatrices, celles qui n’accouchaient qu’à domicile et sous la main des matrones.

A Sélibaby, c’est avec le même enthousiasme que les responsables au niveau central ont loué l’apport du projet. Les intrants mais aussi les équipements auraient boosté les fréquentations, selon eux. Ils devaient ensuite évoquer l’action positive de la sensibilisation qui aurait touché en 2014, quelque 955 femmes et 165 hommes. Pas moins qu’ailleurs, l’expérience de « L’école des maris » du Niger et celle des «Badianou Gokh » du Sénégal s’est fait sentir, selon le Représentant de l’UNFPA en Mauritanie Assane Bâ qu’accompagnaient le Chargé d’Affaires de l’ambassade du Japon, bailleur de fonds du projet et le chargé de programme Mohamed Ould Mohamed Abd, chef du projet. Il a invité les responsables sanitaires à impliquer davantage les hommes dans les actions de sensibilisation dans la SR (santé de reproduction) tout en créant des relais communautaires.