La Mauritanie est animée par une volonté de renforcement de la législation sur les communications électroniques, datant d’il y a une dizaine d’années.
En effet, le gouvernement a examiné et adopté « un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi 2013-025 du 15 juillet 2015, portant sur les communications électroniques » au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 20 avril 2022, rapporte le communiqué du Conseil des Ministres.
Il s’agit « d’un projet de loi visant à favoriser une utilisation plus efficace des infrastructures existantes, ou à en construire, afin de réduire les coûts et les obstacles liés à l’exécution des travaux et d’accélérer le déploiement des réseaux de communications électroniques à très haut débit en Mauritanie ».
Il faut espérer que cette future législation induise des retombées techniques de nature à améliorer la vitesse de la connexion Internet, qui reste largement en dessous du niveau souhaité, dans plusieurs quartiers de Nouakchott et de nombreuses zones de l’arrière pays, malgré l’arrivée de 4 « G » il y a environ 2 ans.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?