Sur le plan économie, l’année 2014 en Mauritanie a été dominée par la chute vertigineuse des cours du fer et à un degré moindre ceux du pétrole, dont le pays est producteur.
Au mois de septembre 2014, la tonne de fer s’échangeait à moins de 80 dollars us sur le marché chinois, du jamais vu depuis 2009, notent les observateurs.
Les cours de ce métal piquent du nez après plusieurs années d’embellie.
Une tendance notée dans un contexte ou la Société Nationale Industrielle et minière (SNIM) enregistre une production record (de prés de 13 millions de tonnes en 2013).
Une tendance confirmée par les performances du premier semestre 2014.
Face à une conjoncture aussi morose, la SNIM, craignant « l’oxydation » a adopté un programme d’austérité à l’origine de coupes sombres sur plusieurs chapitres de dépenses.
Dans le secteur du pétrole, la situation n’est guère meilleure, avec un baril en dessous des 60 dollars us.
Ainsi, plusieurs sources font état de la volonté de retrait de la société PETRONAS du puits Chinguetti (65 kilomètres au large de Nouakchott).
Quant au départ de la britannique Tullow du projet de production de l’électricité à partir du Gaz de Banda, il est bien réel, malgré le silence officiel du moment.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !