La fièvre hémorragique Crimée-Congo : quatre cas et un décès
Déjà en proie à la pandémie Covid-19, la Mauritanie fait face également à la Fièvre Hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) dont quatre cas ont été récemment enregistrés, selon le ministère de la Santé, avec malheureusement un décès à la clé. Le second depuis l’apparition de cette fièvre en notre pays. Sur les derniers trente-et-un tests réalisés, deux cas de contamination mis en quarantaine – l’un en état critique – et une guérison avérée. Le dernier cas recensé date de fin Octobre 2020.
Une des plus dangereuses fièvres hémorragiques connues, la FHCC provoque des flambées de sévère fièvre virale, avec un taux de létalité pouvant atteindre 40%. Le virus se transmet principalement à l’être humain par les tiques et les animaux d’élevage. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés.
La FHCC est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie, dans les pays en deçà du 50èmedegré de latitude Nord, limite géographique de la principale espèce vectorielle, une tique. Il n’existe pas de vaccin, ni pour l’homme, ni pour l’animal. Son traitement se limite à faire face aux symptômes et à suivre en permanence le malade.
Face à l’angoisse des populations, les autorités se veulent rassurantes. Dans une déclaration à la presse, le directeur général de la Santé, Mohamed Mahmoud Ely Mahmoud, a indiqué que l’apparition de cette maladie dans le pays n’est pas inquiétante et qu’elle intervient chaque année. Il a appelé les personnes en contact avec les animaux d’éviter tout contact avec ceux-ci, de façon générale, et particulièrement ceux qui sont malades.
338 millions d’ouguiyas pour la presse
L’enveloppe d’aide à la presse privée s’élève désormais à 338 millions d’ouguiyas, a annoncé monsieur Moktar ould Dahi, ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement. Le ministre a indiqué, lors de la traditionnelle conférence de presse d’après Conseil des ministres, que le fonds a été augmenté de 50% sur instruction du président de la République. Ould Dahi a souligné que l’un des objectifs du fonds est de favoriser la professionnalisation du secteur.
Et de conclure : « La gestion du fonds est confiée à un comité composé de représentants des media, de la Haute Autorité de Régulation de l’Audiovisuel et des ministères de la Culture et des Finances ». Reste la question de la répartition annuelle de la subvention. Un problème autour duquel la polémique ne cesse d’enfler. Pour l’année 2020, trois cent douze organes de la presse privée mauritanienne ont bénéficié des 213 millions MRO de ce Fonds d’aide publique.