Pour la première fois dans l’histoire, l’agence de notation Moody's (Financial Services Authority) a attribué à la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) une note initiale de Aa2, assortie d'une perspective positive. Selon Moody’s, la solidité du capital de l'institution, le niveau élevé de liquidités ainsi que le large soutien de ses membres expliquent cette note.
Une note d'émetteur à long terme en devises, justifiée par le niveau extrêmement élevé de liquidités soutenu par une gestion et des politiques de liquidité prudentes selon les experts. La BADEA, c’est 5,4 milliards de dollars de réserves de capital à la fin 2020 et des engagements de prêts nets annuels de 350 millions de dollars, en référence à la mise en œuvre de son plan d'affaires quinquennal 2020-2024.
L'agence a confirmé que la banque n'a aucune dette et prévoit d'accéder prochainement aux marchés internationaux des capitaux, notamment pour financer certaines opérations en euros en Afrique de l'Ouest et du Centre. « La position de capital très solide de cette banque lui a permis d'accorder des prêts bonifiés d'une durée pouvant aller jusqu'à plusieurs décennies », écrit l’agence.
Les observateurs attribuent cette belle progression des statistiques de la BADEA à la vision financière précise poursuivie par le directeur de la banque, l'expert financier mauritanien, Sidi Ould Tah, qui, depuis qu’il a pris la tête de la banque, a réalisé de nombreux projets de développementainsi que des investissements conjoints avec de nombreux pays africains.
Il prévoit également dans le futur, selon des plans détaillés etbien préparés, à élargir la portée de ses transactions financières dans divers secteurs de développement des pays africains.
L'expert financier Sidi Ould Tah fut expert auprès de l’AAAID et de la BID avant d’être nommé conseiller économique à la Primature puis à la présidence de la République. Il sera ensuiteappelé à la tête duministère des Affaires Economiques et du Développement. Un département qu’il dirigera pendant sept ans et où il fera preuve d'une grande capacité à gérer les dossiers économiques conformément aux normes juridiques internationales les plus strictes en matière d'administration.
M. Ould Tah brigue actuellement son troisième mandat à la direction générale de la BADEA.