Les locaux du Secrétariat Exécutif du G5 Sahel ont abrité mercredi 16 février une rencontre visant à faire un bilan d’étape de la mise en œuvre du Programme d’Appui à la Force Conjointe (CRPG5), 2 ans après le lancement de celui-ci, intervenu fin 2019. Ce programme comporte une cellule régionale et 5 projets nationaux (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).Il a pour objectif « d’appuyer le Département Défense et Sécurité du Secrétariat Exécutif du G5 Sahel. Contribuer à la compréhension commune des rôles respectifs des acteurs impliqués dans le processus de judiciarisation du champ des opérations militaires de la FC-G5S. Renforcer la coopération entre les différents acteurs de la judiciarisation du champ des opérations militaire de la FC-G5S.Renforcer la confiance des populations dans les institutions nationales et régionales dans la Force Conjointe du G5 Sahel, en mettant en œuvre une stratégie de sensibilisation aux missions de la composante police ».
Il ressort du bilan qu’après 2 années d’activités, la composante police « a permis au Secrétariat Exécutif du G5 Sahel (SEG5S) de jouer un rôle important dans la gouvernance et le développement. Celui-ci s’est concrétisé à travers notamment le Département Défense et Sécurité (DDS), lequel a largement contribué à l’élaboration et l’amélioration des textes statutaires liés à la Composante Police (CP) ».
Cependant « l’adoption de cette directive reste un défi ».Le principal enjeu de la Composante Police de la Force Conjointe du G5 Sahel (CRPG5) est de créer les conditions du respect des principes de l’Etat de droit dans le traitement des questions liées au terrorisme, en permettant à la justice de jouer pleinement son rôle après les opérations militaires.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?