La compagnie britannique Tolllow a décidé de se retirer du projet de production de l’énergie à partir du gaz du champ de Banda en Mauritanie.
Une nouvelle distillée depuis plusieurs jours par des canaux bien informés auprès du dossier et par rapport à laquelle le gouvernement observe encore un silence total.
Toutefois, les choses pourraient aller rapidement à partir du 13 janvier prochain, date à laquelle la compagnie pourrait rendre public ce retrait, avec également la possible divulgation du nom du repreneur éventuel.
Tullow Oil est l’un des principaux opérateurs du projet de production de l’électricité à partir du champ gazier offshore de Banda (au large de Nouakchott).
Dans la perspective de réalisation de l’opération, il a été créé une entreprise dénommée Société de Production de l’Electricité à Partir du Gaz (SPEG), dont le tour de table est constitué par la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC), la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) et la KG Power, une filiale de la société aurifère canadienne Kinross. Cette dernière finira par se retirer du projet.
Ce projet, considéré comme l’un des plus stratégiques de l’histoire énergétique de la Mauritanie, est à l’origine de la construction d’une centrale électrique duale à Nouakchott.
Il devrait également permettre une exportation de l’énergie électrique vers le Sénégal.
Un enjeu qui soulève une foule d’interrogations sur son avenir en attendant la divulgation du nom d’un éventuel repreneur.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?