Ndiago (département de Keur Macène) étant connu pour les activités de pêche, d’exploration de gaz, et son port multifonctionnel, les responsables de la coopérative ‘’Touba Ndiago’’ entendent associer à l’actif de leur localité des projets porteurs de maraîchage et d’élevage. Le 12 février dernier a été lancé dans cette localité un ambitieux projet de maraîchage et d’élevage. Sous l’impulsion de Yali N’Diaye, natif de la localité, 150 femmes, jusque là cantonnées dans les tâches ménagères, se sont regroupées dans une coopérative dénommée ‘’ Touba Ndiago’’(réussite de Ndiago), agréée depuis 2020, afin de sortir de la pauvreté, assurer une autosuffisance en légumes et de disposer d’une autonomisation. Sur la voie de l’autosuffisance alimentaire, les populations de Ndiago ont décidé de s’investir à fond.
Différentes variétés de cultures maraichères sont au menu à savoir les cultures de pomme de terre, des oignons, carottes, patates douces, navets, piments, aubergines, betteraves. Des pépinières ont été achetées au Sénégal. Des périmètres agricoles en dehors du village et certaines concessions familiales ont été réquisitionnées à cet effet.
Motivées et engagées dans cette initiative de développement, les femmes sollicitent de toutes les bonnes volontés un accompagnement nécessaire. Elles souhaitent ainsi l’appui des institutions étatiques et des différents organismes pour des équipements et l’édification d’un bassin de rétention des eaux pluviales. L’eau étant salée à différents endroits.
Les responsables de la coopérative ‘’Touba Ndiago’’ procéderont dans les semaines à venir au lancement du second volet de leur projet à savoir l’élevage de chèvres et de poules.
Selon Yali N’Diaye, ‘’cette dynamique nouvelle a besoin d’être accompagnée’’. Il appelle tous les ressortissants de Ndiago à travers toute la Mauritanie à soutenir cette action et à y prendre part.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?