Le procès d’une dizaine de militants antiesclavagistes issus de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), devant le tribunal correctionnel de Rosso (200 km au Sud de Nouakchott), s’est poursuivi ce mardi pour le troisième jour avec notamment les plaidoiries des avocats de la défense.
Parmi eux figurent Biram Ould Dah Ould Abeid, leader du mouvement, candidat arrivé en 2é position à l’occasion de l’élection présidentielle mauritanienne du 21 juin 2014.
Ces militants antiesclavagistes sont poursuivis pour « attroupement illégal, rébellion, actes de violences et appartenance à une organisation non reconnue…. ».
Seul individu en liberté sous contrôle judiciaire, Djibi Sow, président de Kawtal, collectif d’ONGS a l’origine de l’organisation de la caravane contre «l’accaparement des terres et l’esclavage foncier » a comparu mardi, rejetant au passage les principaux chefs d’accusation contre les activistes antiesclavagistes en détention préventive depuis le 11 novembre dernier.
Malgré le rejet de ces différentes accusations, le procureur avait réclamé une peine de 5 ans à l’encontre de tous les accusés dans un réquisitoire prononcé lundi après midi.
Une tendance générale tendant à démonter tous les chefs d’inculpation s’est dégagée à travers toutes les plaidoiries des avocats de la défense.
Coupures d’eau, d’électricité et d’Internet récurrentes, alors que s’accroissent les difficultés à joindre les deux bouts – du mois, pour ceux qui ont la chance d’avoir un salaire régulier, aussi faible soit son montant –, voilà largement de quoi indigner nos populations devant les énormités des manquements gestionnaires relevés


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