Attributaire théorique de parcelles de terrains depuis prés de 2 ans, sur la base d’une décision du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), présidé par le chef de l’Etat, le personnel des greffes (greffiers en chef, greffiers et secrétaires de greffes et parquets), attend toujours la traduction de cette décision dans les faits.
Celle-ci vise à établir une certaine équité après un geste similaire consenti en faveur des magistrats il y a quelques années.
Le retard dans le traitement de cette affaire serait du à une bourde d’un ancien ministre de la justice, incapable d’établir la distinction entre ce personnel et les autres travailleurs du département.
Ce responsable gouvernemental avançait ainsi un chiffre fantaisiste de 1300 unités, pour un corps d’un peu plus de 300 agents.
Le syndicat entend désormais remettre le « train » de ces attributions sur les bons rails surtout à quelques jours de la tenue annoncée d’une nouvelle réunion du CSM.
Une aspiration légitime pour un corps qui sert de véritable « cerveau » aux cours et tribunaux.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?