14 cas du variant Omicron ont été enregistrés en Mauritanie, a révélé jeudi 30 décembre, Sidi Ould Zahaf, le ministre de la santé, lors de la traditionnelle conférence de presse d’après conseil des ministres. Ce qui est, dit-il, à l’origine de la hausse des cas ces derniers jours dans le pays suite au renforcement de la surveillance épidémiologique.
‘’Le constat est que le nombre de cas positifs est en hausse constante, depuis dimanche’’, dira-t-il. Le ministre a précisé que la Mauritanie était sur la pente descendante de la 3ème vague, passant ainsi d’environ 2000 cas à 40 cas par jour. La hausse des cas est illustrée par le nombre de tests positifs effectués auprès de voyageurs, qui, selon le ministre, sont représentatifs.
Face à cette dégradation, le gouvernement a pris une batterie de mesures pour juguler la hausse des cas de contamination. De nouveau, les rassemblements non essentiels sont désormais interdits. D’ici une dizaine de jours, l’accès aux espaces publics sera conditionné par la présentation d’un schéma vaccinal complet.
Dans le cadre des efforts pour affronter le variant Omicron, le ministre a rappelé que le pays a révisé sa stratégie vaccinale, et intègre désormais la vaccination des adolescents, ainsi qu’une troisième dose, pour ceux qui en ont déjà pris deux. La Mauritanie dispose de stocks de vaccins disponibles, de l’ordre de 4 millions de doses, dont seulement 1 millions 800 mille ont été utilisés jusqu’ici. Il reste donc plus de 2 millions de doses en stock.
En dépit des hausses de cas de contamination dans le pays, il n’est pas envisagé pour le moment une fermeture des établissements scolaires et un retour au couvre-feu est exclu. Ould Zahaf a affirmé que les autorités saisissent toutes les occasions, pour alléger les mesures et leurs impacts sur la situation socioéconomique. Pour lui, ‘’les restrictions qui entravent la vie économique de façon drastique ne sont pas privilégiées''.
Jeudi soir, 148 cas ont été testés positifs au coronavirus .Le bulletin quotidien du ministère de la Santé faisait état d’un décès, et de 26 cas de guérison.
Les cas actifs ont atteint 1153 cas, dont 1090 cas asymptomatiques, 36 cas légers et 27 cas graves qui portent le cumul des cas de contamination à 41 154 dont 39 138 cas de guérison et 863 décès depuis le début de la pandémie.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?