La Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA) organise des journées de réflexion « sur le rôle des organes de régulation dans la gouvernance » mardi et mercredi.
Au menu des 2 jours, de nombreux exposés portant sur « le rôle des médias dans la gouvernance démocratique, la nécessité de transparence du processus d’attribution des marchés publics, le traitement de l’information relative aux marchés publics à travers les médias ».
Dans la foulée de la marche vers le régime de démocratie pluraliste,imposé à plusieurs pays africains, de nombreux organes de régulation (marchés publics, télécommunications, presse) ont été créés sur le continent, en vue de répondre « à plus de transparence » dans la gestion des affaires publiques, à la fin des années 1990.
Les États africains essaient ainsi d’aller vers les meilleures pratiques internationalement admises dans la maîtrise des procédures de passation des marchés, de surveillance de la concurrence entre opérateurs de télécommunications et de contrôle du respect des normes et déontologie dans le fonctionnement des médias.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?