Vingt filles des établissements scolaires du secondaire d’ElMina et de Sebkha bénéficient d’une session de renforcement de leurs capacités sur la promotion des droits humains et de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Cet atelier est organisé par l’Association Développement Social Intégré (ADSI) avec l’appui financier de l’ambassade des Etats Unis en Mauritanie. Il entre dans le cadre du projet de la promotion des droits humains et de la lutte contre les violences basées sur le genre
Le trésorier général Ahmedou Bamba Ahmed Taleb a donné, jeudi 23 décembre, au siège de l’association développement social intégré, le coup d’envoi de l’atelier, deuxième du genre. Au nom de la présidente Mme Hawa Fally Fall, Monsieur Ahmedou Bamba a exhorté les participantes à saisir l’opportunité qui leur est offerte pour ‘’améliorer leurs connaissances en la matière’’.
Selon le trésorier général, son association ne ménagera aucun effort pour ‘’etre un instrument du changement de mentalités et de comportement et d’aider les victimes de violences pour recouvrer leurs droits fondamentaux’’. Il a enfin remercié l’ambassade des Etats unis pour son appui technique et financier pour la réalisation de ce projet.
Le formateur a, quant à lui, insisté sur la nécessité de mieux diffuser les messages de sensibilisation au sein des établissements scolaires, des ménages et dans différents lieux afin de juguler le phénomène. Elles devront utiliser les différents supports et langues nationales afin d’atteindre leurs cibles et opérer un changement de mentalités.
A l’issue des différents ateliers, une commission va être mise sur pied pour suivre les cas de violences basées sur le genre dans les Moughataa d’ElMina et de Sebkha. Elle devra trouver des solutions appropriées pour les victimes.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?