Le Ministère des Affaires Economiques et du Développement (MAED) organise une conférence de haut niveau sur « la Transparence et le Développement Durable en Afrique » les 18 et 19 janvier prochain à Nouakchott.
Cette manifestation rentre dans le cadre de la présidence en exercice de l’Union Africaine (UA) par le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Elle réunira plusieurs centaines d’institutions et personnalités de haut pour des débats et échanges sur d’importants sujets « les stratégies relatives aux cadres juridiques de lutte contre la corruption en Afrique, la bonne gouvernance dans les industries extractives, les expériences des états de l’Union Africaine (UA) dans la lutte contre le phénomène des Flux Financiers Illicites (FFI) et l’interaction du triangle Publique/Privé et Société Civile ».
Les Flux Financiers Illicites (FFI) font perdre à l’Afrique annuellement plus de 50 milliards de dollars us, selon le rapport d’un panel de personnalités de haut niveau conduit par l’ex président sud africain, Thabo M’Beki.
Ce groupe travaille sous l’impulsion de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) et la Commission de l’Union Africaine (CUA).
Ce pactole dont la principale source se trouve dans les industries extractives, est supérieur au montant total de l’Aide Publique au Développement (APD) dont bénéficie l’Afrique chaque année.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?