Des ressortissants de Rosso appellent les autorités à doter le Centre hospitalier de la ville d’urgence d’un scanner. Cet hôpital, classé H2, a une capacité de 150 lits et devrait disposer d’un scanner voire d’une IRM.
Amadou Moustapha Keita ‘’Tapha ’’, président de l'APJR (Association Pour la promotion de la jeunesse de Rosso),Ambassadeur de l’université de Leipzig en Mauritanie et Directeur Technique national de la FBBRIM, sollicite le Chef de l’Etat pour un règlement rapide de cet épineux problème.
‘’La situation urge d’autant que selon les sources hospitalières, 80 à 90% des évacuations vers les structures sanitaires de Nouakchott sont relatives à des examens pour un scanner’’, dit-il. La situation s’aggrave du fait que tous les patients en réanimation nécessitent des examens de scanner. Et la plupart des patients, de revenu modeste, sont confrontés à de grandes difficultés. Ils doivent débourser au moins 5000 MRU alors que le tarif du scanner est de 1000 à 2000 MRU. Le Trarza est ainsi l’une des rares régions dont le Centre Hospitalier n’est pas pourvu de services de scanner contrairement à Aioun, Aleg ou Atar.
Connu pour sa participation au développement socio-économique de la région du Trarza, Amadou Moustapha Keïta appelle les organisations internationales ainsi que les ONG à appuyer le Centre hospitalier de Rosso et au-delà toutes les structures sanitaires du Trarza.