Les parlementaires mauritaniens devraient mettre en place au cours des prochains jours un réseau sur les industries extractives, selon une source proche du Comité National d’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (CNITIE).
La création d’un tel réseau est conforme à un des principes essentiels de l’ITIE international auquel le pays adhère.
L’existence de celui-ci au niveau de la représentation nationale, chargée du contrôle de l’action gouvernementale, est de nature à renforcer l’impératif de bonne gouvernance dans un secteur qui fait souvent l’objet de critiques pour sa gestion à travers le monde et tout particulièrement en Afrique.
Pour l’ITIE international, les parlementaires et au-delà toute la société nationale, doivent savoir ce que les compagnies minières, pétrolières et gazières versent au gouvernement. Et ce que les autorités déclarent recevoir des mêmes opérateurs pour veiller à ce que ces renseignements soient disponibles pour le grand public.
Par ailleurs, il est nécessaire de renforcer la capacité de ceux qui sont chargés de voter les lois à l’effet de leur permettre de comprendre les rapports annuels produits dans le cadre de l’ITIE.
La Mauritanie produit le minerai de fer, l’or, le cuivre et le pétrole.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.