Les parlementaires mauritaniens devraient mettre en place au cours des prochains jours un réseau sur les industries extractives, selon une source proche du Comité National d’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (CNITIE).
La création d’un tel réseau est conforme à un des principes essentiels de l’ITIE international auquel le pays adhère.
L’existence de celui-ci au niveau de la représentation nationale, chargée du contrôle de l’action gouvernementale, est de nature à renforcer l’impératif de bonne gouvernance dans un secteur qui fait souvent l’objet de critiques pour sa gestion à travers le monde et tout particulièrement en Afrique.
Pour l’ITIE international, les parlementaires et au-delà toute la société nationale, doivent savoir ce que les compagnies minières, pétrolières et gazières versent au gouvernement. Et ce que les autorités déclarent recevoir des mêmes opérateurs pour veiller à ce que ces renseignements soient disponibles pour le grand public.
Par ailleurs, il est nécessaire de renforcer la capacité de ceux qui sont chargés de voter les lois à l’effet de leur permettre de comprendre les rapports annuels produits dans le cadre de l’ITIE.
La Mauritanie produit le minerai de fer, l’or, le cuivre et le pétrole.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?