Dans une interview exclusive à paraître dans Le Calame, demain mercredi 1er septembre 21, le président d’APP, Messaoud Boulkheir remet une nouvelle couche sur les propos qu’il a tenus lors de la conférence de presse que le front de 8 partis politiques de l’opposition, le 16 aout dernier.
On se rappelle que face à la presse et aux militants et sympathisants de ses partis, le président Messaoud n’était pas allé par le dos de la cuillère. Il réagissait aux propos du président de la République Mohamed Cheikh Ghazwani, lors de ses interviews avec Jeune Afrique, RFI et France 24, en français et en Arabe au cours desquelles il avait écarté tout dialogue avec l’opposition pour la bonne et simple raison que le pays ne vit pas de crise. Et Messaoud d’ajouter : la Mauritanie n’a jamais connu une crise aussi grave que celle qu’elle connaît maintenant. Mieux, il conseille: un président qui a peur d’affronter doit tout simplement démissionner. Ould Boulkheir avait dénoncé sans détour, le tribalisme, la gabegie, le clientélisme et surtout l’exclusion de tous les leviers des composantes noires du pays (Haratine et Négro-africains). Et pour le président d’APP, seule la tenue d’un dialogue politique national inclusif entre les acteurs politiques du pays peut sortir de cette situation à haut risque. Une sortie qui avait été qualifiée de dure du côté du pouvoir et de la majorité présidentielle. C'est dire qu'il reste droit dans ses bottes.
Dans l’interview à paraître demain dans Le Calame, Ould Boulkheir maintient ses accusations, persiste à réclamer un dialogue et à penser que le gouvernement et ses soutiens accepteront les doléances légitimes exprimées par le front des huit partis de l’opposition lors de sa conférence de presse et dans son communiqué.
Dans ce numéro du mercredi, vous lirez également un entretien avec Me Brahim Ebety, Bâtonnier de l’ordre National des Avocats et président du collectif des avocats de État de Mauritanie, partie civile dans le dossier Aziz, qui s'explique sur le travail de ce pool d'avocats pour aider le pays à recouvrer ses biens spoliés.