Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union Africaine (UA), a exprimé sa totale satisfaction au sujet des réalisations du processus de Nouakchott depuis son lancement, et salué les résultats des assises du premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, jeudi soir au cours d’une conférence de presse.
Le processus de Nouakchott vise à instaurer un modèle de coopération pour garantir la sécurité collective face au terrorisme, à la criminalité transnationale et assurer le développement dans 11 pays de l’espace sahélo-saharien et ouest africain.
« Nos assises ont accordé une large place à la coopération sécuritaire et permis de faire le bilan du processus de Nouakchott.
Initié en février 2013, il a enregistré plusieurs résultats politiques, notamment la libération du Nord Mali, l’ouverture de négociations entre les parties maliennes pour arriver à une solution globale et définitive dans le pays.
Le succès dans la mise en œuvre d’une transition politique consensuelle au Burkina Faso et des progrès dans la réalisation progressive du mécanisme africain de paix et de sécurité dans la sous région ».
Mohamed Ould Abdel a cependant souligné « la vive préoccupation des pays participants à la rencontre de Nouakchott vis-à-vis de la situation au Nigeria et des actes terroristes menés par le groupe Boko Haram, qui menacent la sécurité et la stabilité de ce pays et des ses voisins ».
Concernant la situation en Libye, les assises de Nouakchott « ont exprimé leur préoccupation au sujet des menaces terroristes » tout en considèrant « que le dialogue entre les parties libyennes sous la supervision du Groupe de Contact International est de nature à aboutir à une solution de sortie de crise.
Le processus de Nouakchott a proclamé sa solidarité et son soutien aux pays victimes de la fièvre hémorragique Ebola.
La rencontre de Nouakchott a regroupé 6 chefs d’états, les représentants de 5 pays et l’Union Africaine (UA), coorganisatrice.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?