Ha, la sale main de l’étranger, of course ! Sans elle, les détritus sociaux amassés à la périphérie de notre incomparable société se décomposeraient naturellement, sans faire aucun bruit ni dégât, dans les strictes limites de l’odorat musulman. C’était ainsi depuis toujours. Mais v’là t’y pas que la fibre raciale et ethnique, pour ne pas dire purulence statutaire, s’est vue enflammée par cette maudite patte et, l’incendie se propageant hors de nos confinements banlieusards d’ordures, la fumée nous empuantit jusqu’en mosquées tevragh-zeïniques ! Insupportable, mon bon monsieur !
On hurle à la Chari’a. On débusque les discours séparateurs abusant de la naïveté et de l’ignorance de nos compatriotes. Quant à sortir enfin la tête du sable, analyser, chacun lucidement, le lent processus historique qui nous a conduits, en un peu plus d’un demi-siècle, à sacrifier le meilleur de notre société à l’autel de la consommation sans frein, ça, ma p’tite dame, faudra attendre que la flamme du gaz atteigne notre postérieur si joliment emplumé. Et peut-être plus encore : même le feu au cul, ça court vite, une autruche…
feylili