Il y a quelques jours un débat a fait rage sur les réseaux sociaux sur la présence de la première dame à certains évènements. Si certains ont jugé qu’elle est devenue trop visible alors qu’elle n’occupe aucune fonction officielle, d’autres, par contre, ont considéré que son rôle, qui se limite à inaugurer les chrysanthèmes, est celui dévolue aux premières dames à travers le monde. Son action ne peut être que louable du moment qu’elle s’investit dans des causes nobles. En tant que militante féministe, spécialisée dans le genre, je ne peux que me réjouir que notre pays ait enfin une première dame instruite, qui présente bien, capable de parler et de représenter dignement notre pays. En 2017, à Abidjan, lors du lancement de la Campagne régionale de Communication pour un changement social et comportemental en vue de l’autonomisation des femmes et du dividende démographique organisé par le SWEDD (dont Mme Marième Mint Dah vient de présider la cérémonie de lancement de sa deuxième phase à Kaédi) les premières dames des pays, où ce projet intervient (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad) sont toutes montées à la tribune officielle pour prononcer un discours. Elles se sont engagées à porter la campagne régionale (mais aussi celles nationales) de communication pour un changement social et de comportement. Toutes ont parlé sauf la nôtre dont le discours a été distribué à l’assistance. La délégation mauritanienne était gênée mais n’avait d’autre choix que de ravaler sa honte.
Pour une fois que nous avons une première dame à la hauteur, ne perdons pas notre temps dans des querelles stériles.
Fatimetou Mint Cheikh
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.