Regroupés au sein de la Coordination de la Défense de l’Enseignant (CDE), composée de plusieurs syndicats d’enseignement fondamental, secondaire, technique et professionnel, et en grève depuis le 31 mai dernier, les instituteurs et professeurs ont tenu un sit-in devant la place publique située dans l’espace faisant face à la présidence, ce mercredi 2 juin.
Plusieurs centaines d’individus parmi lesquels tous les leaders syndicalistes, ont participé à ce meeting marqué par une grande mobilisation.
Une manifestation dont l’objectif est d’attirer l’attention du président Mohamed Cheikh El Ghazouani sur les conditions de vie désastreuse des enseignants, corporation dont le traitement est le plus bas de tous les acteurs de la sous-région.
Une situation curieuse dans la mesure où ces valeureux « combattants » sont au début de la formation de tous les cadres de la République. Ces enseignants exigent comme préalable à toute réforme du système éducatif à l’agonie, une série de mesures visant à améliorer leurs conditions de vie, qualifiées de « catastrophiques ».
Ce qui passe par une hausse des salaires, la généralisation de certaines indemnités….
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».