Le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, maître Ahmed Salem ould Bouhoubeny a présenté le rapport annuel de l’institution, au cours d’un point de presse accompagné d’un copieux diner, organisé dans un réceptif hôtelier de la place, mardi soir.
L’édition 2020, qui a été portée à la connaissance du président de la République, Mohamed ould Cheikh El Ghazouani, il y a quelques semaines, est matérialisée par un document de 140 pages traitant de plus de 400 plaintes et dossiers relatifs à des sujets sensibles et brûlants.
Des éléments portant sur l’esclavage, les problèmes d’accès à l’état-civil, le passif humanitaire, les questions liées aux droits des populations à un environnement sain, le respect des dispositions du Code de Procédure Pénal (CPP) relatives aux interpellations, arrestations et à la garde à vue, l’application des normes de détention……
Les informations contenues dans le rapport ont été recueillies grâce à des missions qui se sont rendues auprès des populations, potentielles victimes d’abus, dans toutes les localités du pays.
Dans son discours préliminaire, le président de la CNDH a exprimé ‘’la détermination de l’institution à relever tous les défis, en mettant sur la table toutes les questions relatives aux droits humains, sans excès, surenchère, ni extrémisme, mais avec l’objectif de trouver des solutions de fond conformes aux standards nationaux et internationaux dans ce domaines ».
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) est un organe constitutionnel chargé de conseiller les autorités gouvernementales dans les matières relevant de sa compétence
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».