Les avocats de l'ancien president Aziz n'ont pas manqué d'égratigner le pôle anti-corruption du parquet général à l'entame du face-à-face de leur client avec le juge d'instruction.
Ce mardi 20 avril, c’était la première fois que l’ex-président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, se retrouvait devant la justice depuis son inculpation.
A peine entamé, le face-à-face avec le juge d’instruction a été finalement reporté au lundi 26 avril, en raison du refus de Mohamed Ould Abdel Aziz de parler. Ce n’est pas la première fois que l’ex-président Aziz refuse de parler. Plusieurs fois convoqué par la police, Aziz avait toujours refusé de parler.
"Le pôle des crimes économiques, après des concertations, a décidé de reporter à la semaine prochaine l’interrogatoire de l’ancien président. Cette décision fait suite à une lettre du collectif de défense de l’ancien chef de l’état faisant état de ce qu’il a appelé des violations entachant le dossier, précisant que la présence devant le juge doit intervenir seulement 48 heures après que l’intéressé ait reçu la convocation", explique #Sahara Média.
"Les avocats de l'ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ont dénoncé une violation des droits de leur client qui a été convoqué ce mardi par le juge d'instructions "sans la présence" de sa défense", indique également #Al-akhbar.
L’ancien président mauritanien a été inculpé en mars 2021 pour, entre autres, corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite, dilapidation de biens publics, octroi d’avantages indus et obstruction au déroulement de la justice.
"Je ne suis pas celui qui est décrit par le système actuel", a affirmé récemment Mohamed Ould Abdel Aziz sur Jeune Afrique.