Le gouvernement mauritanien prend l’option stratégique d’impliquer la diaspora dans le développement économique du pays, avec le soutien conjoint de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) et l’Union Européenne (UE). Une option attestée par le lancement il y a quelques semaines, d’un programme visant à accroître la contribution de cette importante frange de la population aux activités touchant à différents aspects de la vie économique et sociale, annoncé par un communiqué de presse de l’OIM, qui a fait l’objet d’un traitement de la part de notre site.
Le document en question avait cependant omis de mentionner l’importante participation de l’UE au financement ce programme « grâce à la mobilisation de 20 experts dont 15 professionnels de la santé, qui ont joué un rôle majeur dans la réponse nationale de lutte contre la COVID-19, financé par le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique de l’Union Européenne(UE) ».
Le gouvernement mauritanien entend ainsi suivre une tendance mondiale vivant à exploiter pleinement le potentiel technique et financier de la diaspora.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».