Une enquête sur le pluralisme, menée par la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA), sur une période de 3 mois allant du 01 juillet au 30 septembre 2020, dont la cérémonie de restitution a été organisée mercredi 10 avril, révèle que les médias audiovisuels publics et privés ne consacrent que 20% de leurs programmes aux langues nationales (Peul, Soninké et Wolof). Ce travail a concerné les chaines de télévisions et de radios publiques et privées suivantes : Mouritania, Sahel TV, El Mourabitoune, El Watanya, Chinguetti TV, Radio Kobenni, Radio Mauritanid et Radio Tenwir.
Au plan politique, les activités gouvernementales occupent 76% des journaux télévisés et parlés, alors celles des partis de la majorité, de l’opposition et de la société civile se partagent 24%.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».