Le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale (BM) a approuvé un financement de 375 millions de dollars destinés à la réalisation de la phase II d’un projet dans le domaine du pastoralisme au Sahel (Appui au Pastoralisme au Sahel/PRAPS-II), annonce un communiqué rendu public mardi soir à Washington. Ce nouveau financement de l’IDA, rentre dans le cadre « des efforts pour renforcer la productivité et la résilience des systèmes pastoraux dans le Sahel », explique le document.
Le soutien de la Banque Mondiale (BM) au pastoralisme dans le Sahel est justifié par un constat suivant lequel « les systèmes pastoraux, véritables moteurs de la croissance, font vivre plus de 20 millions de personnes » dans la région.
La nouvelle phase concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Ainsi « fort du succès de la première phase du projet, le PRAPS-2 poursuivra les investissements destinés à renforcer les systèmes de santé animale, améliorer l’accès aux ressources naturelles et leur gouvernance (y compris à travers la création de nouvelles zones de pâturage et de points d’eau), favoriser les déplacements pacifiques locaux et transnationaux le long des axes de transhumance et accroître les revenus ».
Cette nouvelle phase permet également de conforter les capacités des institutions nationales et régionales du secteur.
Ce financement intervient dans un contexte de pandémie du coronavirus (COVID-19), qui sévit depuis plus d’une année, avec pour conséquences « de nombreuses restrictions qui ont rejailli sur les activités agropastorales, induisant une forte hausse du prix du bétail, tout en pénalisant les éleveurs par la fermeture des marchés et les
limitations de circulation. Le nouveau projet contribuera aux réponses ciblées pour faire face à ces difficultés : amélioration de la chaîne des valeurs de l’élevage, facilitation du commerce de bétail, soutien à l’intégration des marchés régionaux et poursuite du développement des infrastructures de marchés stratégiques le long des axes commerciaux ».
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?