Les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et l’entreprise Polychangda Engeneering Co LTD, ont signé ce jeudi, la convention relative à la réalisation du pont sur le fleuve au point frontalier de Rosso, au cours d’une cérémonie organisée dans la cité fluviale. Cet événement a impliqué plusieurs responsables gouvernementaux en charge des infrastructures et des finances.
Vieux projet, le pont sur le fleuve Sénégal au point frontalier de Rosso va permettre « de densifier les échanges entre la Mauritanie et le Sénégal, et plus globalement contribuer au renforcement de la coopération et de l’intégration entre le Nord et le Sud du continent africain. En effet, cet ouvrage est le chaînon manquant du corridor transafricain numéro (Le Caire/Dakar) », selon un document expliquant l’importance du projet.
Les travaux concernent plusieurs composantes, «la construction du pont et des 2 voies d’accès, des viaducs d’accès d’une longueur totale de 1461 mètres sur le fleuve Sénégal, les mesures environnementales, 8363 mètres de raccordements routiers et l’aménagement de 2 carrefours giratoires, 9517 mètres carrés de parking pour les véhicules, les prestations de contrôle et de surveillance des dits travaux » en plus d’une action de sensibilisation des population sur l’importance du projet, la protection de l’environnement et de la sécurité routière.
D’un coût de 88 millions d’euros, le pont sur le fleuve à Rosso est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union Européenne (UE).
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».