Hodh Elgharbi : Avec l'appui de l'UE, SAFIRE mobilise pour la promotion des produits locaux

17 March, 2021 - 12:55

Le projet Sėcuritė Alimentaire, Formation, Insertion, Résilience et Emploi (SAFIRE), financé à hauteur de 95% par l’Union Européenne, a organisé à Aioun les journėes du 9, 10 et 11 mars un atelier sur la promotion des produits locaux et leur protection face à la concurrence. Ouvrant les travaux de l'atelier, le Hakem de la Moughataa d’Aioun a louė les efforts consentis par le consortium des ONGs OXFAM et ODZASAM qui assure la mise en oeuvre de ce projet et son apport dans la promotion du dėveloppement local. Il a par la suite invitė les participants à profiter des exposés  qui seront présentés et à traduire sur le terrain ses rėsultats et recommandations de l'atelier. Ont partcipė à ses travaux : Les ėlus locaux, les dėlėguės du MEDD et du MDR, les prėsidents des plateformes lait et maraichage, l'union des Associations de Gestion Parcipative des Oasis (AGPO), l'Union des Coopėratives rėgionales. Après l'ouverture officielle, les participants ont suivi la restitution de l'ėtude de diagnostic sur les secteurs porteurs au niveau de la zone d'intervention du projet SAFIRE : Aioun et Tintane.  

Les travaux de groupes ont portė sur les thèmes: Lait, maraichage, organisation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) et Bėtail/viande/peau/cuir.

Ces travaux de groupes ont permis aux differents acteurs de faire l'inventaire des opportunitės et des contraintes liėes à la promotion des produits locaux. Malgrė l'abondance du cheptel et des superficies  cultivables, les produits agricoles comme ceux de l'ėlėvage demeurent sous-exploités et souvent mal valorisés, s'alarme un participant. Comment faire pour assurer la promotion de la production locale à travers ses diffėrents acteurs dans la perspective d'assurer leur compétitivité et de garantir l’autonomie alimentaire? S'interroge un autre.

Cest dans ce contexte que fut organisė cet atelier dont le but est la maitrise par les participants des techniques du plaidoyer qui vont les aider à trouver des solutions à leurs prėoccupations, rėagit un expert.

L'aliment Bėtail, l'eau, la mauvaise qualitė des semences, la conservation des produits, leur transport appropiė... toute une panoplie de contraintes que les participants n’ont pas hėsitė à soulever. En plėnière et dans les travaux de groupes, les discussions et dėbats ėtaients francs et honnêtes.

Prenant la parole, les experts du projet SAFIRE ont chacun en ce qui le concerne rėpondu aux prėoccupations des uns et des autres.

Mieux, ils ont developpė les techniques de plaidoyer. A l'issue de l'atelier, les partcipants interrogés par LE CALAME s'estiment maintenant suffisamment outillés pour faire l'analyse objective d'une situation, l'ėlaboration d'une requête et à qui l'adresser, avouent le prėsident du GNAP, Monsieur Mohamed Ould Sidahimdatt et celui de la plateforme lait, Monsieur Mohamed Ould Nah.