L’Organisation Internationale des Migrations (OIM) a lancé, vendredi 5 février un programme pour la contribution de la diaspora au développement de la Mauritanie, en parfaite conscience de ce que doit être le rôle des mauritaniens de l’extérieur dans le dynamisme économique du pays. C’est dans cette perspective «qu’une Administration Générale des Mauritaniens de l’extérieur a été récemment mise en place pour suivre les défis et opportunités de la diaspora. Les membres de cette communauté ont le sens du patriotisme et sont mobilisés pour le bien-être et le développement du pays. Ce patriotisme sincère et l’adhésion aux valeurs nationales, est un moteur essentiel de la mobilisation », a déclaré Abdel Kader Mohamed, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, de la coopération et des mauritaniens de l’extérieur par intérim, à l’occasion de la cérémonie de lancement. Depuis 2020, le programme retour temporaire de la diaspora en Mauritanie, soutenu par l’OIM, a permis d’appuyer plusieurs institutions nationales en différents domaines. 20 experts parmi lesquels 15 professionnels de la santé ont pu être mobilisés, et joué un rôle important dans la réponse nationale contre la pandémie du coronavirus (COVID-19).
Cette option se justifie par un constat: « il est reconnu au niveau mondial, que les membres de la diaspora disposent d’un potentiel pour participer, soit financièrement ou sur le plan technique, au développement économique de leur pays. Cette diaspora, en particulier
les professionnels et les travailleurs qualifiés, représente un capital essentiel pour leurs pays d’origine. Sur cette base, la question de l’engagement de cette diaspora figure en tête des programmes de migration et développement dans plusieurs pays à l’instar de la Mauritanie», a expliqué le Dr Boubacar Seybou, chef de la mission de l’OIM.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?