NOUAKCHOTT, 26 février 2021 – Suites aux récents articles de presse faisant état des manifestations à la plaine de Koylal dans le sud de la Mauritanie, la Banque mondiale exprime ses préoccupations au sujet des questions foncières soulevées par les manifestants et les implications liées aux travaux de réhabilitation de 25ha au profit de la coopérative d’Ibn Khaldoum (village de Ferallah), dans le cadre du projet d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel. Une mission de la Banque mondiale sera déployée dans les prochains jours afin de recueillir les informations nécessaires auprès de toutes les parties concernées au sein de la communauté. La Banque mondiale tiendra compte de ces informations dans son dialogue avec le gouvernement mauritanien.
La Banque mondiale rappelle que la protection des droits des communautés ainsi que la préservation de l’environnement occupent une place centrale dans ses activités liées à des projets d’investissement.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?