La Mauritanie va solliciter l’inscription de l'Epopée de Samba Guéladiegui auprès de l'UNESCO, pour son classement en tant que patrimoine de l’Humanité.L’annonce officielle a été faite par le premier ministre Mohamed Ould Bilal, mercredi 27 janvier, lors de la présentation du bilan du gouvernement au cours de l’année écoulée, à l’Assemblée nationale. Le gouvernement mauritanien s’attèlera à la préparation et au dépôt de ladite candidature auprès de l'UNESCO. Dans la même veine, une démarche similaire sera également formulée pour le système mauritanien d'enseignement originel de la calligraphie arabe.
Face aux députés, Ould Bilal a rappelé que le gouvernement a procédé l’année dernière, à un inventaire, au classement et à l’indexation des manuscrits des Wilayas de la vallée du fleuve. Ces différentes actions s’inscrivent, justifie le premier ministre,’’ dans l’axe majeur du programme du Président de la République qui fait de ‘’ la mise en place d’une société fière de sa diversité et réconciliée avec elle-même’’.
Toutefois, l’idée remonte au passage au département de la Culture et de l’Artisanat de Mme Hindou Mint Aïnina.Lors d’une visite qu’elle avait effectuée en août 2015, au site de l’ancien Djéol, terres de Samba Guéladiégui, prince de Djéol, elle avait annoncé le lancement du processus de l’inscription de l’épopée de Samba Guéladjégui et de la légende de Wagadou dans la liste du patrimoine culturel national matériel. Madame la ministre avait à l’époque réitéré la volonté du gouvernement de recenser afin de préserver et de développer le patrimoine culturel national.
Pour rappel, Samba Guéladio Djégui est, selon divers auteurs et écrits, un prince dényanké, descendant de Koli Téguella qui a fondé la dynastie Dényankobe, au XVIe siècle. 21e Satigui, il aura régné une décennie, après avoir succédé à Konko Boubou Moussa
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?