Plusieurs dizaines de partisans de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) en Mauritanie ont participé jeudi à un sit-in devant le ministère de la justice pour réclamer la libération d’une dizaine de leurs camarades emprisonnés.
Parmi ces détenus, rappelle-t-on, le leader du mouvement Biram Ould Dah Ould Abeid, candidat malheureux à l’élection présidentielle de juin 2014 et prix des Nations Unies (ONU) pour les droits de l’homme en 2013.
Au cours de la manifestation, les militants ont brandi des banderoles exigeant « la libération immédiate des activistes antiesclavagistes emprisonnés pour leur opinion ».
Les responsables et militants de l’IRA ont été arrêtés le 08 novembre dernier au cours d’une caravane dénonçant «l’esclavage foncier et l’accaparement des terres » dans le Sud de la Mauritanie.
Ils sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation parmi lesquels la formation et l’administration d’une organisation non autorisée.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?