L’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) et son partenaire local, Renforcement Institutionnel en Mauritanie pour la Résilience Agropastorale (RIMRAP) ont organisé, le mardi 1er décembre, à l’hôtel Nouakchott, un atelier de concertation sur le bilan de la plateforme sectorielle mais également sur les activités de 2021.
Au cours de cette rencontre, les experts des deux organisations partenaires, de l’Etat et des bailleurs de fonds, en quête de voies et moyens pour renforcer la résilience des populations agropastorales ont écouté et se sont réjouis du bilan réalisé par IPAR Mauritanie et RIMRAP au cours de l’année qui s’achève. A cette occasion, ils ont passé en revue différentes questions.
Dans son intervention, le directeur des stratégies, de la coopération et du suivi –évaluation au ministère du développement rural a rappelé que les groupes thématiques sur lesquels travaillent RIMRAP et IPAR sont des priorités de son département. C’est pourquoi, ils les encouragent à persévérer dans leurs actions.
De son côté, M. Bâ Cheikh Oumar, directeur exécutif de IPAR a insisté sur la nécessité pour ne pas dire l’urgence d’instaurer un cadre de dialogue sectoriel ouvert et instructif dans le secteur agro-pastoral. Il a profité de l’occasion pour encourager l’équipe IPAR Mauritanie pour son dynamisme en dépit de leurs différentes contraintes. Enfin, il a invité les acteurs et partenaires à maintenir la dynamique engagée : « Toutes les parties doivent se concerter pour mieux faire et mieux agir dans le but d’assister les populations rurales touchées par la pauvreté », a-t-il souhaité. D’autres intervenants viendront abonder dans le même sens. Un débat franc est venu clore l’atelier en fin de journée.
RIMRAP et IPAR ciblent 6 groupes thématiques : hydraulique pastorale, infrastructures rurales, lait local, gestion territoriale des ressources naturelles, sécurité et développement, à travers un dialogue sectoriel. Elles travaillent en partenariat les Ongs de la société civile avec l’appui de l’UE. Leur objectif est de sortir, grâce à leurs interventions, la plus grande frange de la population rurale de la pauvreté extrême par le renforcement de leurs capacités de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, par un appui institutionnel aux structures et par l’amélioration de l’accès aux services (infrastructures de base, désenclavement, conseil rural, vulgarisation).