J’ai appris avec affliction, comme beaucoup de mes compatriotes mauritaniens, de tous les bords politiques, j’imagine, le rappel à Dieu de Moustapha Ould Bedredine, intervenu ce mercredi 7 octobre 2020.
Je tiens à dire, d’emblée qu’il s’agit d’une grande perte pour la Mauritanie, car Moustapha Ould Bedredine est un grand patriote, un militant sincère, infatigable pour les causes justes. Nos chemins se sont croisés à la fin des années 60 et j’ai retenu de cet homme, la franchise, le courage, la constance dans ses idées et l’engagement fort pour son pays. Il était le symbole d’intégrité. Très tôt, il a cru à la Mauritanie et s’est battu, sa vie durant pour une Mauritanie justice, une Mauritanie unie et démocratique, dans toute sa diversité.
On pouvait ne pas être d’accord avec ses positions, mais force est de reconnaître qu’il incarne la tolérance et le respect mutuel. Et en dépit des nombreuses difficultés, il n’a jamais baissé les bras, jusqu’à ce jour où il a tiré sa révérence. Ce grand homme mérite des funérailles nationales.
A sa famille, à ses proches et amis et la Mauritanie entière, je présente mes sincères condoléances les plis attristes. Qu’Allah, le Tout Puissant l’accueille en son Saint Paradis. Amine !
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.