Entamées mardi dernier, les négociations pour le renouvellement des licences de pêche consenties aux pêcheurs artisanaux sénégalais par le gouvernement mauritanien, n’ont pas abouti à un accord.
Les pourparlers conduits par les ministres de la pêche, Nany Ould Chrougha et Omar Gueye, ont buté sur le montant de la redevance.
Donné pour « imminent » jeudi, l’accord n’est pas tombé malgré une rallonge de 24 heures pendant toute la journée du vendredi.
Dans l’accord précédent, la redevance versée par les pêcheurs artisanaux sénégalais était de 4000 ouguiyas/tonne (soit environ 10 euros).
Le gouvernement mauritanien réclame une hausse à hauteur de 50% sur la tonne pêchée, alors que Dakar campe sur une position de maintien du tarif actuel.
Les deux délégations se sont données rendez vous la semaine pour poursuivre les pourparlers avec la volonté de parvenir à une solution.
Dans l’accord en cours, Nouakchott octroie environ 300 licences de pêche aux pêcheurs artisanaux sénégalais. Ce total pourrait être revu à la hausse dans le prochain accord.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».