FSPL soutient MauriApp Challenge

20 November, 2014 - 16:48

La fédération des services et professions libérales (FSPL), présidée par Mohamed Waled  a manifesté son soutien à l’initiative de l’ONG Hadina RIMTIC. L’engagement a été pris  à l’occasion du lancement officiel de la compétition  pour   applications mobiles Mairiapp challenge.

En effet, cette association  de jeunes mauritaniens  du secteur  des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) a lancé, le  mardi dernier, une compétition  dénommée  Mauriapp challenge 2014. L’objectif  est de promouvoir les idées (applications) de  jeunes mauritaniens  mordus des NTIC et de les motiver. Cette compétition, qui s’étale sur trois mois, sera sanctionnée par la sélection  de trois lauréats, lesquels bénéficieront de substantielles  enveloppes. Mais l’intérêt de la compétition réside également  dans le fait qu’elle permettra aux lauréats dont les applications seront retenues, le 15 janvier, de pouvoir commercialiser leur produits  mais surtout de pouvoir monter  leurs propres entreprises, donc créer  des emplois pour d’autres jeunes mauritaniens. C’est dire que l’initiative contribue à  résorber le chômage  des jeunes diplômés. Un combat que mène au quotidien, la fédération  des services et professions libérales depuis sa création, indique sa secrétaire générale. Au cours de la cérémonie de présentation officielle, la secrétaire générale de la FSPL, Khadijettou  Amara  a  rappelé, au nom du président Mohamed Waled empêché, l’engagement de son organisation à accompagner les jeunes  mauritaniens  pour la promotion de  leurs idées, la création de leurs propres entreprises, donc de leur autonomie.

Dans ce cadre, la FSLP a entrepris un certain  nombre d’actions. Elle a, à son actif,  l’organisation de  deux salons de l’emploi, en 2012 et 2013, lesquels  ont permis aux partenaires de débattre de la questions de l’employabilité des jeunes diplômés chômeurs, l’adéquation de l’offre à la demande, les relations employeurs-employés, les questions sociales. Mieux, le président de la FSPL et parton de Wimex a  demandé aux Nations Unies  la mise en place d’un programme mondial pour l’emploi des jeunes. Ce programme doit, à son avis,  mettre l’accent sur la formation professionnelle, la création d’emplois et la réinsertion dans des activités à forte valeur ajoutée, car, il est aujourd’hui établi que l’immigration clandestine, le terrorisme et toutes formes d’extrémismes sont le résultat de mauvaises politiques de formation et de marginalisation des jeunes.

 

La FSPL a également organisé, en juin 2012, une journée de concertation entre les partenaires public/privé. Les débats étaient centrés sur la question des jeunes diplômés chômeurs.