Beaucoup se sont étonnés du verdict rendu à l’issue du « Procès de la Décennie ». Il faut cependant entendre le caractère très relatif de cette « issue ».
Lorsque le président zaïrois Mobutu Sese Seko lui offrit un chèque de cinq millions de dollars pour changer sa garde-robe, feu Mokhtar ould Daddah ordonna au Trésorier général d’encaisser le chèque et décida de construire, avec ce
Il a tiré à sa fin. Enfin, serait-on tenté de dire. Le procès d’Ould Abdel Aziz et ses douze co-accusés est entré dans sa dernière ligne droite depuis le jeudi dernier.
La nouvelle a fait les choux gras de la presse nationale la semaine dernière. Une partie du plafond de l’aéroport Oum Tounsy s’est effondrée, ne provoquant heureusement aucun blessé.
« Dix innocents exécutés au hasard pour chaque colon tué » : tel n’a jamais cessé d’être le châtiment infligé aux peuples résistants à leurs envahisseurs : nazis en France, japonais en Chine, français en Algérie, américains au Vie
Après une décennie de malheurs conclus par le procès pour détournement des biens publics, blanchiment et malversations de tout ordre, la gabegie a-t-elle pour autant reculé dans notre pays ?
Qui aurait pu imaginer que l’homme le plus puissant de Mauritanie pendant plus d’une décennie finirait dans le box des accusés comme un vulgaire voleur de portables ?
L’information circule depuis quelques mois déjà. Treize généraux et une vingtaine de colonels s’apprêtent à mettre leurs rangers au placard après avoir crapahuté durant de longues années. Pour certains, en tout cas.
Il y a quelques semaines, le président de la République effectuait de fulgurantes visites-éclair à l’hôpital national, au centre neuropsychiatrique et au centre national de cardiologie.
Qui se souvient encore d’Arise Mauritanie, cette société fondée en vingt-quatre heures par deux indiens décidément chanceux et avec lesquels pas moins de cinq ministres signèrent, en un temps record, une convention pour la constru