
Les dernières sorties de manifestants, au nom des populations de Néma, réclamant l'ouverture de l'aéroport, constituent une doléance directe adressée aux autorités, évitant de passer par des intermédiaires, comme de coutume.

Ils sont camionneurs, livreurs de pizzas, plongeurs dans les restaurants, taximen, gardiens d’immeubles que l’ignorance crasse a chassés de leur pays. Les autres, locaux ceux-là, sont soit chômeurs désœuvrés, soit délinquants en rupture de ban, soit aigris par une vie qui a souri à d’autres.