Son père avait vu juste. Au début des années soixante-dix, c’était encore possible, les années soixante étaient la saison idéale.

Les membres de notre « Cercle » avaient surtout connu Messaoud lors des dernières municipales de 1990.

Les vaches, les chèvres et les moutons sont morts. Les chameaux, je n’en sais rien. Ils errent, peut-être, quelque part dans l’immensité désertique.

Dans une tribune publiée au grand hebdomadaire de Hambourg "Die Zeit" ( le 3 mars ), le politologue bulgare Ivan Krastev remarque à juste titre que l'ordre européen établi après la fin de la guerre froide est en train de basculer

Depuis un certain temps, un cadre particulier me liait  à mon ami Khallihinna : « le Cercle ». C’était comme ça qu’on l’appelait. Il s’agissait en réalité d’une forme de club d’amis. L’initiative de l’organiser me revient.

J’essayerai de donner une voix, à travers cette chronique, chaque fois que l’inspiration me portera quelque part, à un personnage, dont l’identité, même si fictive,  rappellera, tout de même, des personnalités bien réelles.

Pour de nombreuses raisons évoquées ci-dessous, le régime d’Ould Haidalla ne pouvait absolument pas durer longtemps au pouvoir.

De nouveau sur les bancs: L’année scolaire 1982-1983, après mon succès au Baccalauréat, à Jleifti, je me suis inscrit en première année de la faculté des sciences juridiques et économiques, section économie.

Un autre paradoxe a marqué la politique de’Haidalla.

Après le succès du retrait de la Mauritanie du conflit du Sahara Occidental, les autorités militaires du pays  s’étaient attelées à leur façon aux tâches internes.