
Le décès du ministre Djigo fut rapide, comme le décrit un témoin, mon frère et ami Boye Alassane Harouna, dans son livre « J’étais à Oualata » : « Sa mort fut aussi rapide que celle de Ba Abdoulghoudous.

Ils sont camionneurs, livreurs de pizzas, plongeurs dans les restaurants, taximen, gardiens d’immeubles que l’ignorance crasse a chassés de leur pays. Les autres, locaux ceux-là, sont soit chômeurs désœuvrés, soit délinquants en rupture de ban, soit aigris par une vie qui a souri à d’autres.