Les barricades érigées ici et là pour lutter contre la fièvre Ebola sont révélatrices de l’Etat de déliquescence des pouvoirs publics africains face à un fléau inquiétant qui a déjà fauché 2 600 vies. Ebola, c’est nous mêmes.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».