Octobre 2012, quelques mois après l’accession au pouvoir du président Macky Sall au Sénégal, je rentrais tranquillement chez moi, après une séance de sport harassant. Mon téléphone sonne. Un numéro sénégalais s’affiche.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.